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Aide à la personne

Coups de projecteur sur les métiers d’Ozange par les équipes de France 3 Picardie

By Aide à la personne, Le Kiosque à couture, Ménage à domicile, Nettoyage, Repasserie

La parole a été donnée aux équipes d’Ozange.

Auxiliaires de vie, agent(e)s à domicile, chauffeur(e)s accompagnateurs, agent(e)s de confection et agent(e)s de repassage ont pu témoigner de leurs parcours et des différentes activités qu’ils et elles exercent.

Vous souhaitez voir ou revoir ces reportages ? c’est par ici !

L’aide à la personne mis en lumière par Vivre en Somme

By Aide à la personne

Le conseil départemental a décidé d’octroyer aux actifs ayant assuré leur activité professionnelle en présentiel une carte prépayée de 80 euros. Les auxiliaires de vie d’Ozange et de nombreux autres salariés officiant sur les autres activités ont pu en bénéficier également.

C’est à ce titre que le journal Vivre en Somme est venu à la rencontre de Naima H. auxiliaire de vie pour recueillir son témoignage le lundi 27 juillet 2020.

 « Tout d’abord, je remercie vivement Ozange.net qui m’a offert l’opportunité de m’exprimer et parler de notre dévouement, ainsi que mes collègues pendant le confinement car c’est dans ces moments difficiles que les bénéficiaires peuvent compter sur nous. A cette occasion, j’ai été interviewée par le journal Vivre en Somme pour remercier le conseil départemental qui nous a offert une carte prépayée de 80 euros pour aller au restaurant et dans les espaces culturels. C’est une reconnaissance qui m’a touchée et j’étais agréablement surprise par ce geste qui va nous encourager, nous motiver à donner encore plus.

On a assuré avec dévouement et sérieux, nous n’avons pas arrêté de travailler malgré la peur au ventre, pour que tous les usagers isolés et négligés. Nous avons gardé un lien social avec eux en les aidant dans les gestes de la vie quotidienne, avec des mesures très rigoureuses et en respectant les gestes barrière : distance, masques, gants, surblouses. L’épidémie nous a rendu plus essentiels que jamais.

C’est également un travail d’équipe : derrière nous, l’équipe de permanents d’Ozange nous a soutenu(e)s moralement et a fourni tous les outils pour se protéger correctement. De plus, les véhicules d’Ozange étaient à disposition des salarié(e)s.

Voilà la réponse apportée à la journaliste qui souhaitait savoir comment nous étions mobilisé(e)s pendant le confinement. C’était une organisation quasi militaire.

L’entretien s’est déroulé dans les locaux d’Ozange en présence de Sabine Verhaegen, directrice des Associations Ménage Service, Anaïs, Sophia, la journaliste et la photographe de Vivre en Somme »

Auxiliaires… de vie

By Aide à la personne

Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef

Dans son livre publié en 2018, Bullshit Jobs (1), l’anthropologue David Graeber dénonçait ces « emplois à la con » inutiles, où le salarié éprouve un sentiment de vacuité totale. Et il conseillait, pour connaître la valeur d’un travail, d’imaginer les conséquences sociétales de sa disparition. Eh bien, nous y sommes ! Il y a aujourd’hui des Français qui ne sont pas partis à la campagne, qui ne peuvent pas se réfugier derrière leur ordinateur en télétravail. Les médecins, les infirmières évidemment. Mais aussi tous ces emplois du « care », ces services aux personnes, et notamment aux plus âgées, qui se sont multipliés ces dernières années.

Les « auxiliaires de vie » – un si joli nom ! – font aujourd’hui partie des personnes les plus exposées au risque de l’épidémie, puisqu’en contact avec les seniors. Elles continuent pourtant à œuvrer dans l’anonymat le plus total. « Elles », car ce sont des femmes, généralement. Et pour la majorité issues de la « diversité », comme on dit pudiquement. Des emplois précaires, souvent mal payés, aux conditions de travail dures car souffrant de sous-effectifs chroniques, et relativement déconsidérés. Ce sont elles qui, au quotidien, s’occupent de la toilette, des repas, et qui aident, par tous ces gestes si essentiels, nos aînés dépendants à vivre.

Si ces femmes prennent aujourd’hui tous les risques, elles continuent à le faire pour un salaire modeste. Et je n’ai pas entendu de groupe de maisons de retraite évoquer une prime. Elles ont souvent des trajets longs, et rarement leur propre voiture. De ce fait, elles prennent de plein fouet les ralentissements des transports en commun. Elles laissent le matin leurs enfants avec la boule au ventre devant la crainte d’attraper le virus et de le transmettre ensuite à leurs proches. Leur travail s’est singulièrement compliqué : elles doivent faire face, à domicile comme en établissement, à des personnes âgées angoissées, un peu perdues, et qui ne comprennent pas forcément pourquoi elles n’ont plus de visite, pourquoi elles doivent désormais manger seules dans leur chambre, pourquoi certains jours, on n’a même pas pensé à les sortir du lit.

La semaine dernière, dans un courrier adressé au ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran, les professionnels du secteur ont demandé de manière urgente plus de moyens dans les Ehpad : manque de personnel, établissements submergés par les cas de contagion et les malades. Parfois, déjà, ce sont des voisins attentifs qui viennent porter les repas, car il n’y a plus de service. Un cri d’alarme qui a remis en lumière la situation extrêmement précaire de notre système de dépendance, que, malgré les rapports parlementaires, les enquêtes des médias, nous n’avons pas su ou pas voulu prendre en compte.

Nous devons espérer que ces femmes, malgré tout, continuent à parcourir leurs kilomètres dans nos villes désertes pour venir s’occuper de nos anciens. Qu’elles poursuivent encore les visites à domicile prévues chez ceux qui n’ont plus de famille. Qu’elles passent dans les chambres des Ehpad, remettent l’oreiller droit, caressent la main, y ajoutent un sourire, parlent pour redonner confiance… « Tout cela, c’est notre lot quotidien, m’a écrit cette semaine Marie-Claude, technicienne en intervention sociale et familiale, parce qu’on aime que, après notre passage, les gens aillent bien si possible. Ou mieux, en tous les cas. »

Je ne sais pas si, une fois sortis de la crise, nous saurons réévaluer ces tâches à leur vrai prix, et tirer les conséquences du vieillissement de la population. En attendant, je vous propose, ce soir, lorsque vous applaudirez médecins et infirmières, d’avoir aussi une pensée pour ces « auxiliaires » qui continuent à porter un peu de vie auprès de ceux que nous avons dû abandonner.

SOUPEZ FRAIS

By Aide à la personne

Prévention de la dénutrition

Suite à un sondage réalisé auprès des bénéficiaires âgés et dépendants (accompagnés au sein de leur domicile dans le cadre de notre service d’aide à domicile) et des retours des auxiliaires de vie, nous avons constaté un engouement pour la cuisine « faite maison », mais un réel manque de temps de la part des auxiliaires de vie (30min d’intervention au total : lever, toilette, préparation du petit déjeuner ou diner/souper, entretien de la maison,..) et trop peu de temps pour la préparation et la prise du repas.

De même ont été constatées des problématiques de manque de force, d’énergie, de dextérité, de chutes, de manque d’appétit,,. des personnes âgées. Ozange a lancé le projet « Soupez frais ». Il permet de distribuer, au domicile des bénéficiaires, des légumes épluchés et découpés, pour cuisiner des soupes, purées, gratins, tartes, … très facilement. Par exemple, l’auxiliaire de vie dépose les légumes « Soupez frais » avec un litre d’eau bouillante dans une casserole. Elle les laisse cuire durant son temps d’intervention du matin. De retour le midi ou le soir, elle mixe les légumes préalablement cuits, les réchauffe et peut servir une soupe faite maison ! Le sachet de légumes contient l’équivalent de 4 bols de soupe bourrés de vitamines ! l’odeur se repend dans la maison ou l’appartement, les légumes sont bios, … Ce projet a pu être réalisé grâce aux partenariats avec l’association Amiens Avenir Jeune et le maraîcher en permaculture de Haut Jardin.

Un bon de commande est accessible à tous et à toutes sur le Site Internet ou par mail info@ozange.net Pour tous renseignements : 03 22 71 2000